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End of Time
8 juin 2015

Testament à Lille !

Test

Quand un concert approche, à l'image de la période des examens pour un étudiant, surgit le besoin de "réviser", de réécouter les disques des groupes que l'on s'apprête à voir sur scène. La venue de Testament à Lille, accompagné de No Return, le dimanche 14 juin - 18 heures - à l'Aeronef, incite ainsi à se replonger dans la discographie de ce groupe majeur du thrash US. Mais, plutôt que de s'attarder sur l'initial et incontournable The Legacy (1987), voire sur le solide The New Order (1988) concentrons-nous sur le dernier opus du groupe, le très bon Dark Roots of Earth (2012). 

Avec ce disque - le deuxième depuis leur retour après un long break - les thrashers de San Francisco reviennent aux racines de leur musique (True American hate, jouissif) tout en y incorporant, avec parcimonie, quelques éléments originaux, comme les blast du seigneur Hoglan sur Native blood ou les relents core du morceau d'ouverture, un Rise Up carré et taillé pour la scène. Les riffs sont solides, les soli efficaces, comme sur Dark roots of earth, et le chant alterne entre agressivité quasi death et caresse, rapeuse certes, mais caresse tout de même comme sur Cold Embrace, power ballad réussie car jamais mièvre et traversée de fulgurances électriques. A l'image de l'excellent - l'incontournable du disque ? - et très "classique" Throne of ThornsDark Roots, même s'il ne s'apprécie pas forcément à la première écoute, nous plonge avec délice dans la fin des années 80, mais sans verser dans une nostalgie dégoulinante, en acceptant de vivre, aussi, dans son époque.

L'édition spéciale de l'album comprend trois reprises. Si Testament reste fidèle à l'original sur le génial Powerslave - même si la voix de Chuck Billy lui confère sa spécificité - il transforme Animal Magnetism en morceau quasi doom, comme si le Scorpion était écrasé par un soleil trop fort. Dragon Attack, de Queen, devient lui un morceau protéiforme glissant du funk au thrash. Etrange, mais réussi !

 



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