Après trois solides albums de heavy légérement saupoudrés de thrash et de nombreuses tournées avec des cadors du genre (Saxon, Iced Earth, MSG...), Fury voyait, en 2012, son bassite abandonner le navire pour rejoindre Iced Earth. Le groupe devenait alors Absolva et poursuivait sa progression avec deux nouveaux disques de qualité (Flames of Justice puis Anthems for the Dead). Les Anglais, de Manchester, devenaient ensuite le backing band de Blaze Bayley sur deux tournées. En 2015, Luke Appleton retrouvait ses ex compagnons... comme guitariste, pour enregistrer cet été Never a good day to die.

Jeudi 12 novembre, à deux jours de la clôture de son tour européen pour promouvoir cette récente offrande, les British étaient au Blue Devils d'Arras, le premier lieu à avoir programmé Fury en France. Après une sympathique première partie acoustique assurée par Dance with the Duvel, duo composé de Wizz et Luke - tous les deux voix et guitare - Absolva grimpait sur scène pour assurer un show dynamique de près de deux heures.

Leur heavy traditionnel, typé NWBHM, lignée Maiden (l'épique Orphan of God) et Saxon, est asséné avec conviction et énergie. Choeurs efficaces (No tomorrow), basse galopante, mélodies bien trouvées (Never a good day to die), mid tempi puissants (No one escapes), twin guitares, tous les ingrédients sont au rendez-vous !

Chris Aplpleton assure derrière le micro mais, surtout, exécute avec maestria ses soli dans une bonne humeur communicative. Absolva se fend aussi de reprises bien exécutées (Watching over me d'Iced Earth, Heaven and Hell de Black Sabbath en rappel imprévu arraché par Hervé, le patron du bar) et, surtout, surtout, un bondissant Fear of the dark qui électrise la salle.

Décontracté et talentueux, Absolva a donné une vraie leçon, fait la démonstration de ce que doit être un concert de heavy metal.

Une leçon de heavy metal

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